Nu au fauteuil de dos

Wilhelm Gimmi | 1930
Huile sur toile | 73.5 x 60.5 cm
Période parisienne (1908-1940)
Nu
Inventaire 11-GIM-0020 | Fondation Wilhelm Gimmi
Photo : Julien Gremaud, Vevey

 

Caractéristiques artistiques

Sujet:

Nu assis de dos

1930 : la féminité en force, charpentée dans la lumière, bien qu’encore hésitante à sortir de son encadrement.

Composition:

Encadrement | Spirale cadrée

La chaise est bien ancrée au premier plan, encadrant le nu. Cet ensemble se détache sur un fond dont la perspective restreinte est peu engageante, bien qu’on en devine une issue sur la gauche.
La position du nu, légèrement en spirale des hanches à la tête est accentuée par l’angle des bras qui en renforce le mouvement ascensionnel, comme si ce personnage allait finalement se lever pour prendre possession de son espace propre et sorti de ce lieu.
Cette géométrisation dynamique du sujet différencie fortement le tableau de l’esquisse.

Technique:

Huile sur toile

Palette:

Dominante : 11831906

A ses débuts, les influences diverses pointent sous le tissu de ses polychromies denses et laborieuses. Ce sont des portraits de femmes, sourdes harmonies dont les sombres tonalités suggèrent la riche matière des velours et des soies.
Nesto Jacometti, Catalogue de l’exposition p. 83

Lumière:

Lumière et non “éclairage”

La lumière chez Gimmi joue un rôle primordial. Une lumière nourrie qui circule dans la profondeur de l’espace, éveillant de blondes traînées, provoquant ça et là des miracles argentés, animant d’éclats imprévus le tissu discret de ses harmonies.
Nesto Jacometti, Catalogue de l’exposition p. 87

Contexte

Période:

Période parisienne (1908-1940)

Courant artistique:

Synthèse personnelle

Par une pratique quotidienne, Wilhelm Gimmi a développé son art en le mettant en phase avec une intelligence naturelle. Il travailla et exerça ses qualités comme d’autres fabriquent des outils nouveaux adaptés à leurs recherches. Toutes ces démarches, qu’elles soient du dessin ou de la peinture, se cristallisaient dans une recherche de la beauté à l’échelle humaine. Cette quête est restée empreinte d’une vision morale de l’existence marquée aussi par la fierté d’être un artiste indépendant (Freischaffende Künstler).
Richard Aeschlimann, Président de la Fondation Wilhel Gimmi

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Nu au fauteuil de dos